Zahran Mamdani, candidat à la mairie de New York en 2025, s’est adressé à une foule de musulmans new-yorkais devant une mosquée du Bronx le 24 octobre, racontant comment sa tante avait évité de prendre le métro après les attentats du 11 septembre 2001 parce qu’elle ne se sentait pas en sécurité en portant son hijab. Ces commentaires interviennent au milieu d’une campagne marquée par des tensions raciales et religieuses croissantes, Mamdani et ses opposants échangeant des accusations sur l’islamophobie et les politiques de sécurité publique.
Les déclarations de Zahran Mamdani sur le hijab
Mamdani a déclaré que dans les années qui ont suivi le 11 septembre, il a constaté ce qu’il a décrit comme des « courants sous-jacents de suspicion » à l’égard de la population musulmane de New York. S’exprimant en termes clairement émotionnels, il a déclaré que le fait que sa tante évite le métro était un symbole de ce qu’il appelle une discrimination persistante contre les musulmans. Il a utilisé le conte pour formuler son message plus large sur la représentation, la foi et l’engagement civique.Ce discours a été prononcé quelques jours seulement avant le début du vote anticipé dans le cadre de l’une des plus grandes élections à la mairie des États-Unis. Mamdani, député de l’État, est le candidat démocrate. Parmi ses adversaires figurent l’ancien gouverneur Andrew Cuomo (qui se présente comme indépendant) et le républicain Curtis Sliwa. La campagne a déjà donné lieu à des controverses très médiatisées, notamment des allégations de rhétorique anti-islamique dirigée contre Mamdani et ses origines religieuses.
J.D. Vance Interagit avec la conscience islamique Mamdani
J.D. Vance faisait partie de ceux qui ont vivement critiqué le piégeage de Mamdani, arguant que bouleverser un membre de sa famille après le 11 septembre risquait de banaliser la tragédie. Vance a noté que les commentaires de Mamdani donnaient l’impression que « la véritable victime du 11 septembre était sa tante qui avait reçu des (prétendus) mauvais regards », suggérant que l’anecdote détourne l’attention des milliers de personnes qui ont été tuées et que les familles souffrent toujours d’un traumatisme persistant. Des réponses similaires sur les réseaux sociaux ont fait écho à ce sentiment, soulignant que les histoires personnelles de discrimination ne devraient pas paraître rivaliser avec la perte et le sacrifice collectifs associés au 11 septembre.
