François Villeroy de Galhau a déclaré que le pays devrait payer plus de trois fois plus d’intérêts d’ici la fin de la décennie.
La France risque une économie progressiste “suffocation” Le gouverneur de la Banque de France a prévenu qu’elle ne s’attaquerait pas à ses problèmes de budget et d’endettement.
Dans un entretien au journal La Croix samedi, François Villeroy de Galhau a reconnu que la France était confrontée à une crise. « Grave problème budgétaire » Le déficit public reste élevé, à 5,4 % du PIB en 2025, ce qui ne représente qu’une légère amélioration par rapport aux 5,8 % de l’année dernière. Il a déclaré que la France devait réduire son déficit à 3 % d’ici 2029 pour restaurer sa crédibilité financière.
« Notre pays n’est pas menacé de faillite, mais plutôt d’étouffement progressif. » » a déclaré Villeroy de Galhau, soulignant que les coûts du service de la dette devraient passer de 30 milliards d’euros en 2020 à plus de 100 milliards d’euros d’ici la fin de la décennie. Il a averti que la hausse des taux d’intérêt augmentait déjà les coûts d’emprunt pour les ménages et les entreprises, car l’argent était détourné de priorités telles que la défense et la transition verte.

“Enfin et surtout, c’est une dette de plus en plus lourde que nous léguons à nos enfants et petits-enfants.” » dit-il. La dette publique de la France s’élève désormais à 3 300 milliards d’euros (3 900 milliards de dollars américains), soit environ 115 % de son produit intérieur brut.
Ses déclarations interviennent après que l’agence de notation Moody’s a révisé la perspective de la souveraineté française de stable à négative pour des raisons politiques. “Vente au détail” Cela peut entraver l’élaboration des politiques. Plus tôt cette année, Fitch Ratings et Standard & Poor’s ont tous deux abaissé la note de crédit de la France à A+, ce qui indique également des risques financiers et politiques.
Villeroy de Galhau a déclaré que Moody’s était désormais la seule grande agence à attribuer encore une double note à la France, la qualifiant de… “Un signe que le pays conserve ses atouts, même si les perspectives sont négatives.”
Il a maintenu ses attentes d’une croissance modeste d’environ 0,7% en 2025, indiquant que la France est toujours la même. « Le grand pays européen qui a créé le plus d’emplois au cours des dix dernières années. » Le taux de chômage en France, traditionnellement élevé, s’élève actuellement à environ 7,5 %.
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