Les Canadiens qui ont du mal à trouver un emploi stable ou à changer de carrière pourraient être confrontés à une bataille difficile au cours des 12 prochains mois, alors que la guerre commerciale maintient la plupart des entreprises à l’écart et « asservies » au marché du travail.
Un nouveau rapport de la Banque du Canada montre qu’une grande partie des entreprises déclarent adopter une approche attentiste plutôt que d’investir dans la croissance de leurs opérations et dans l’embauche de nouveaux travailleurs.
Selon l’enquête sur les attentes des entreprises de la banque centrale pour le troisième trimestre 2025, la plupart des entreprises déclarent s’attendre à une « faiblesse » de la demande pour leurs produits et services au cours de l’année prochaine, ce qui signifie que nombre d’entre elles devraient retarder l’embauche de nouveaux employés.
“Les intentions d’embauche restent faibles. La plupart des entreprises ne prévoient pas augmenter leurs effectifs au cours des 12 prochains mois. La faible demande, l’incertitude persistante concernant les tarifs et les pressions minimes sur la capacité signifient que peu d’entreprises ont besoin d’embaucher du personnel”, a déclaré la Banque du Canada.
“Les entreprises ne s’attendent plus à un renforcement de la croissance des ventes au cours de la prochaine année, car les effets des droits de douane continuent de freiner la demande. Les entreprises attribuent cette faiblesse attendue en grande partie aux retombées généralisées du conflit commercial”, a déclaré la Banque du Canada.
Certains de ces « effets d’entraînement » incluent une baisse des dépenses des clients en services tels que les rénovations, les voyages d’affaires et les événements, ainsi que les craintes d’une baisse des dépenses de consommation au cours des 12 prochains mois, car l’accessibilité financière reste un problème pour beaucoup, selon le rapport d’enquête.
La banque centrale a également cité les mauvaises perspectives du secteur immobilier comme l’un des effets de la guerre commerciale, qui a freiné la demande d’entreprises et de leurs services. Cela peut inclure une demande de rénovation domiciliaire et de développement de logements.
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Les tarifs douaniers imposés par les États-Unis en particulier entraînent des coûts plus élevés pour certains biens et services, ce qui a incité les entreprises et les économies mondiales, y compris le Canada, à rechercher d’autres partenaires commerciaux.
Les salaires peuvent également être affectés. En plus d’un marché du travail difficile à intégrer, les Canadiens qui travaillent actuellement pourraient découvrir que leurs salaires n’augmenteront pas autant que l’année dernière.
La Banque du Canada affirme que les entreprises participant à son enquête du troisième trimestre s’attendent à ce que les salaires de leurs travailleurs augmentent de 2,3 pour cent en moyenne au cours des 12 prochains mois, contre 2,9 pour cent un an plus tôt.
Le taux de chômage au Canada a été enregistré à 7,1 pour cent en septembre, contre 6,9 pour cent en juin alors que les entreprises s’adaptent à l’évolution des perspectives commerciales, en particulier dans le secteur manufacturier.
Bien que la plupart des entreprises déclarent qu’elles envisagent de suspendre leurs embauches plutôt que de licencier des travailleurs, la Banque du Canada a souligné que les secteurs de l’aluminium et de l’acier sont plus exposés au risque de licenciements en raison des tarifs douaniers.
« La part des entreprises prévoyant des réductions directes d’effectifs reste similaire à celle des entreprises [the] Trimestre précédent. Cependant, des consultations privées ce trimestre avec des entreprises des secteurs de l’aluminium et de l’acier ont révélé que les effets de l’augmentation des droits de douane américains entraînent des licenciements importants.
“Les exportateurs canadiens de produits en acier et en aluminium qui sont actuellement confrontés à des tarifs sectoriels américains font état de perspectives particulièrement sombres”, a déclaré la Banque du Canada.
“Bien que certaines exportations d’aluminium primaire aient été réorientées vers l’Europe, ces exportateurs considèrent cette stratégie comme une alternative non durable à l’accès aux marchés américains en raison de préoccupations concernant la rentabilité à long terme.”
Le Premier ministre Mark Carney travaille toujours avec le président américain Donald Trump sur un accord commercial, dans le but de réduire ou d’éliminer les droits de douane américains sur le Canada que Trump a imposés à plusieurs reprises.
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